Sur proposition de la SNC et par décision du Conseil d’administration de la SCAF, approuvée par l’Entente Européenne, les bagues fournies par la SNC en 2016 portent la lettre « P », comme « pigeons ». A partir de 2017 ce sont toutes les bagues pigeons qui porteront la lettre « P ».
On n’apprendra à personne que les pigeons ne sont pas des volailles et que par conséquent cette différenciation au niveau des bagues était nécessaire. Les deux espèces n’ont pas la même origine, la même histoire, la même morphologie, la même reproduction et les mêmes maladies. Qu’elles aient aussi une identification différente relève d’une simple évidence et d’une pure logique.
L’identification doit être officielle et unique pour une espèce. Baguer un pigeon ne se résume pas à attribuer une année et un numéro pour mieux s’y retrouver en élevage, mais il s’agit d’un acte officiel d’identification d’un sujet unique au sein d’une espèce.
C’est le cas pour les lapins, mais aussi pour les chiens, les vaches… et il ne viendrait à l’idée de personne d’identifier un chien avec un puce de chat, et inversement.
Le système d’identification et d’enregistrement des données est un outil de base essentiel, utilisé notamment dans le cadre des contrôles de la santé animale.
La traçabilité, puisque c’est de cela dont il s’agit, va aussi permettre d’établir un fichier complet des régions, associations, clubs qui distribuent des bagues sur le territoire. Une traçabilité efficace est une garantie de sérieux vis à vis des pouvoirs publics, qui nous la demandent.
Pour être un interlocuteur crédible vis-à-vis des pouvoirs publics, nous avons besoin de savoir combien de pigeons ont été bagués dans une année et ainsi connaître les forces vives de la colombiculture (nombre d’éleveurs véritables par régions, département…).
Ce système de simple bon sens a d’ailleurs déjà existé dans le passé. Avec un peu d’organisation il ne doit pas poser de difficulté particulière.
Pour le Conseil d’Administration de la SNC
Le Président : Anthime Leroy